Le paradoxe du suicide , aimer trop la vie .

Je vais vous faire part d'une chose qui n'est souvent pas comprise concernant le suicide .
Les suicidaires meurent d'aimer trop la vie .
Ils veulent d'avantage que les autres prendre du plaisir et maitriser leur destin mais comme le plaisir qu'ils recherchent est nettement plus élevé que la moyenne des gens et que les forces de l'univers ne s'équilibrent que dans un juste milieu alors ils se suicident .

Refuser la voix du milieu , voilà le problème .
Personne ne peut refuser cette loi parce que refuser cette loi revient à refuser sa propre nature .
Ceux qui refusent cette loi intérieurement sont des dépressifs en puissance qui s'ignorent .
Il y a aussi ceux qui l'acceptent mais qui ne comprennent pas comment l'appliquer .

Nous devons retrouver notre propre nature pour nous libérer intérieurement et cela passera inévitablement par cette pleine compréhension .

Merci Kalou pour cette précision sur le suicide... je ne pensais pas que le fait de vouloir se suicider était en fait trop aimer la vie...
Comme j'en ai moi-même fait l'expérience, je reste un tout petit peu perplexe... ^^

Mais je ne juge pas ces dires ^^

Attention, ces propos n'engagent que Kalou. Le sujet du suicide est trop grave pour être pris à la légère. Cette tendance doit être traitée au cas par cas uniquement. Le moindre écart concernant le respect ou l'ouverture d'esprit, sera sanctionné d'une fermeture du post ou d'un banissment de son auteur. Merci de votre compréhension.

Concernant l'essentiel de ce post : les suicidaires aiment trop la vie, ce n'est pas le cas dans bien des situations, mais par contre il est vrai que dans de rares cela peut arriver ! C'est paradoxal, mais oui, cela arrive, bell et bien ! cependant la majorité des suicidaires ne se suicident pas par amour de la vie ! Il faut pas généraliser non plus ! Chaque personne, ayant recours ou non à cette solution extrême, est différente, et donc, n'envisage pas cette solution de la même manière que sa voisine ou son frère. Il est important de noter que chaque choix que nous faisons nous est personnel, que si souvent d'autres êtres vivants peuvent adhérer à certaines notions ou idées avec lesquelles nous sommes en accord, cela ne veut pas dire que l'ensemble voire toute la population comprenne et soit d'accord avec soi. Les vérités que nous prenons pour juste et universelles, peuvent très bien ne pas l'être, et lorsqu'on s'en apperçoit, nous plonger dans la perplexité. La plupart des gens le vivent très bien, voire recherchent cette mise à l'épreuve de leur croyances. Quelques une peuvent en éprouver une rare mais profonde déstabilisation, entraînant l'abolition de leur foi en eux-mêmes, qui peut parfois conduire au suicide. Mais chaque cas reste une énigme, un gouffre, une question unique ! Aucun ne peut être comparé au voisin. Cahque personne est unique, chaque vie est précieuse, chaque désarroi doit être géré de façon personnalisée.

La voie du milieu quant à elle se trouve être sans aucun doute plus l'alternance de bons et de mauvais moments, qu'une stagnation dans un néant figé. La vie par définition est mouvement ! Pas stagnation ! Il n'y a qu'a regarder la nature, qui meure et renait sans cesse ! Voyez comme l'automne, avec ces feuilles d'arbres jaunies, semble le déclin lent mais sûr de la vie ! Le repos de l'automne et l'hiver succédant à l'abondance du printemps et de l'été, avec les fleurs puis fruits, auquel succède immanquablement la renaissance d'un nouveau printemps. Tout est mouvement, alternance, ... ! Meme les pierres sont changeantes ! elles changent plus lentement, mais elles évoluent ! Pourquoi en serait-il différent de nous ? Puisque nous faison partie intégrante de la vie, nous alternons les périodes fastes, d'autres qui le sont moins mais qui doivent demeurer source d'enseignement. La dépression en fait partie ! Le suicide quant à lui n'est pas une bonne solution puisque karmiquement il ne résoud rien : nous revenons sur le meme type de situations et le meme type d'echec jusqu'à ce que nous comprenions la leçon. Mais les solutions de rechange et/ou explications à la tentation de ce geste irrémédiable, sont aussi nombreuses que les étoiles ! Tout dépend de qui, de quand, de où, du vécu, de la personnalité, des croaynces, ......... Chaque cas je le répète est particulier et doit recevoir sa réponse personnalisée !

Oui parce que cette situation est une sorte de paradoxe parce qu'en réalité dans ce moment la personne deteste la vie parce qu'elle l'aime trop et donc difficile de pencher d'un coté plus que l'autre ou quel coté a crée l'autre .
Mais je pense qu'il s'agit d'une très forte oscillation extrême de l'esprit qui balance d'un coté et de l'autre trop excessivement et sans plus pouvoir être maitrisé comme un pendule qui s'affole sans plus pouvoir se stabiliser .
Lorsque la personne retourne d'avantage au centre de ce paradoxe et quelle finit par mieux accépter ses propres contradictions alors la conscience s'apaise .


Expliquons mieux le mécanisme du désespoir .
Dans le mot despoir il y a le mot espoir .
Cela veut dire et sous entend que pour desespérer il faut d'abord avoir espéré car pas d'espoir , pas de desespoir .

Il en résulte que plus vous avez d'attente dans la vie ou d'espoir et plus vous vous donnez la possibilité d'être décu , c'est inévitable .
Le desespoir est donc le fait d'un excès d'attente ou d'espoir que nous avons par rapport à la vie .
D'ou le suicide et le paradoxe qui fait que la personne qui se suicide le fait par excès d'espoir .
Elle se suicide par ce qu'elle aime trop la vie .
lorsque la personne ne s'attache pas plus à l'espoir qu'au desepoir et qu'elle revoit à la baisse l'excès d'espoir ou l'idéal de bonheur qu'elle avait placé trop haut (trop aimer la vie) et accepte sa souffrance sans plus la percevoir comme bonne ou mauvaise alors le juste milieu et la guérison s'établit .
Elle rompt le lien avec une image trop fabriquée de ce qu'elle s'est faite du bonheur à laquelle elle s'était attaché à se conformer .
Je veux dire que ce que l'on accepte difficilement c'est que la notion de bonheur est très subjective et varie tout au long de notre vie et ce qui représente le bonheur pour une personne ne l'est pas pour une autre .
Il convient de faire un certain deuil sur certaines choses pour renaitre à d'autres .
Certaines personnes handicapées par exemple sont obligées de renaitre en faisant un deuil sur leur ancienne vie .
Une fois ce deuil fait , l'équilibre revient .
Ils revoient leur espoir à la baisse et le bien être revient et leur desespoir diminue.

Le mécanisme du desepoir est toujours le même Sandy , la seule chose c'est chacun à une notion personnelle de ce qu'est ou de ce que n'est pas le bonheur mais c'est toujours le même mécanisme inévitable.

Bien sur toute proportion gardée si l'on parle d'une personne torturée atrocement on est dans l'extrême le desespoir est difficilement évitable , la souffrance extrême physique est particulière.

Encore une fois la meilleure solution a envisager est de ne pas favoriser plus l'espoir que le desespoir , c'est la voix de l'équilibre .

Bon je restaure ce sujet qui somme toute peut être intéressant tout de même pour explorer d'autres pistes de guérison, mais ATTENTION ! Venir faire un cas général de ce qui est dit, ne pas respecter la souffrance des gens atteints de ce syndrome, ou prendre à la légère n'importe lequel des paramètres en cause, et je remets le sujets à la poubelle. Le sujet est trop grave, pour être pris à la légère, il s'agit tout de même de la vie des gens dont ont parle !

Je rappelle que les propos émis sont sous la responsabilité de leur auteur et n'engage que lui, et ne sont en aucun cas le reflet des pensées des administrateurs.
Merci de votre compréhension.