" Le plaisir devient suspect dès qu'il engendre le besoin insatiable de sa répétition ".
"Une expérience sensorielle agréable n'ira à l'encontre de soukha (bonheur selon les tibétains) que si elle est teintée d'attachement et engendre soif et dépendance .
En revanche , vécue parfaitement dans l'instant présent , comme un oiseau passe dans le ciel sans y laisser de trace , il ne déclenche aucun des mécanime d'obsession , de sujétion, de fatigue et de désillusion qui accompagnent d'habitude la fixation sur les plaisirs des sens .
Un désir qui n'obscursit pas soukha n'est donc ni indispensable ni redoutable"
Mathieu Ricard "Plaidoyer pour le bonheur.